Les appareils naissent, vivent et meurent comme les hommes. Aujourd’hui c’est ce bon vieux Nikon D60, le reflex d’entrée de gamme de la marque depuis un an et demi, qui s’éteint et laisse sa place au D3000. Cet appareil très grand public se base logiquement sur son aïeul et demeure petit et compact. Embarquant toujours le processeur Expeed de la maison, il monte deux fois plus haut dans les sensibilités que le D60, atteignant ainsi les 3200 ISO en mode étendu.
La nouveauté la plus notable est l’écran au dos qui, s’il conserve les 230000 pixels, passe de 6,4 à 7,6 cm de diagonale pour plus de confort. Un confort dont on ne profitera pas en mode Liveview ou vidéo pour la bonne et simple raison que le D3000 en est dépourvu. Si la vidéo n’était pas obligatoire, il est dommage que Nikon sacrifie le Liveview, pourtant adapté au très grand public.
L’autre avancée technologique concerne la mise au point, une technologie qui dépasse bien souvent le commun des mortels puisque c’est généralement la machine qui fait tout. Le D3000 profite donc d’un nouveau système de mise au point (celui du D90), qui non content de passer de 3 à 11 collimateurs (la mise au point se fait à partir de 11 points de référence au lieu des 3 du D60) est, de plus, capable d’effectuer un suivi du sujet. Pratique pour les photos de sport.
Côté interface, l’appareil se dote d’un mode Guide qui aide le photographe novice à prendre ses photos. Une initiative intéressante, tant nombre d’utilisateurs se retrouvent perdus face à leur reflex, négligeant ou passant à côté des nombreuses libertés qu’offre ce type d’appareil. Il reste désormais à évaluer le bon fonctionnement du logiciel.
Appareil d’entrée de gamme oblige, le D3000 n’embarque pas une optique de luxe: un 18-55 mm (27-82 mm en équivalent 24×36) non stabilisé optiquement. Le minimum vital en somme.
Proposé à 499 euros, l’appareil devrait être disponible à la fin du mois d’août 2009.
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