Célèbre pour ses ordinateurs portables, Toshiba est aussi un producteur de batteries en tous genres (Li-Ion et Ni-Me). Les laboratoires de recherche et développement de l’entreprise sont parvenus à solidifier les électrolytes entrant dans la fabrication des piles solaires (ou capteurs solaires) dites ” à colorants organiques “. Ces piles se comportent comme des capteurs capables de transformer l’énergie lumineuse en électricité. Jusqu’ici, le mode de fabrication des capteurs solaires se rapprochait de celui des semi-conducteurs, avec un large recours au silicium, ce qui les rendait assez coûteux et très sensibles aux impuretés. Par ailleurs, le mode de fonctionnement de ces capteurs oblige à employer une couche opaque. En revanche, la pile à colorants organiques est entièrement transparente. Il est donc possible de la plaquer sur l’écran d’un téléphone mobile ou d’un assistant numérique.Ces piles nécessitaient jusqu’à présent l’emploi d’un matériau en phase liquide (l’électrolyte), ce qui entraînait des risques de fuites et de courts-circuits. Toshiba est parvenu à solidifier l’électrolyte en question par une méthode chimique qui assure sa stabilité thermique jusqu’à 250 degrés centigrades, soit une marge de sécurité confortable. Les piles solaires à composants organiques présentent d’autres avantages. Leur taux de conversion énergétique est d’environ 7,3 %, contre environ 5 % pour des piles solaires conventionnelles. Le plastique qui sert de substrat est de 20 à 50 % plus léger que le verre usuellement employé. Enfin, les coûts de fabrication seraient, selon Toshiba, 60 % moins élevés que ceux des piles solaires classiques.
Le constructeur dépose une série de brevets et licenciera ses technologies à partir de cet été.
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