Il n’avait pas ?” paraît-il ?” signé de clause de non-concurrence chez France Telecom. Et il n’a pas ?” ça, c’est une certitude ?” le “burn-out” du net : chez lui, rien de cette déprime du réseau qui pointe ici et là en ces temps de désillusion industrielle. Soucieux de faire évoluer sa carrière, Morald Chibout, 43 ans, a donc décidé de quitter Wanadoo (en excellents termes, note-t-il) pour rejoindre Club-Internet, le plus turbulent des challengers de l’accès au réseau, celui qui en février dernier faisait condamner France Telecom pour abus de position dominante dans l’ADSL.Le moment est plutôt bien choisi, puisque le groupe allemand T-Online, dont Club-Internet est la tête de pont sur le marché français, vient de passer au vert sur le premier semestre 2002, avec une marge brute de 15 millions d’euros. En tout cas, la nomination fait mouche, et confirme l’élan offensif donné depuis le début de l’année à Club-Internet par sa nouvelle présidente, Marie-Christine Levet. D’autant que Morald Chibout, avait l’embarras du choix. Perle rare du net français, ce spécialiste des produits d’accès a été courtisé par tous les FAI, d’AOL à Tiscali, et par les grands noms de l’électronique grand public et de l’audiovisuel.Signe des temps où le client se gagne sur le terrain, Morald Chibout prend également sous sa coupe la direction des ventes de Club-Internet. En d’autres termes, un de ses chantiers prioritaires sera la stratégie de distribution des offres du fournisseur d’accès, employant déjà un réseau de plus de 3 000 points de vente, avec pour objectif l’élargissement de la clientèle grâce à un meilleur maillage du territoire français. Autre ligne de front : le développement des services complémentaires, liés au haut débit, pour donner plus de “valeur faciale” aux clients abonnés. En somme, la même stratégie que chez Wanadoo. Avec l’émulation et linnovation de la concurrence en plus.
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