L es fêtes de Noël se suivent, mais ne se ressemblent pas. Pour preuve, cette année, j’ai l’impression que les collaborateurs ont effectué une commande groupée de lecteurs MP3 au Père Noël. Du disque dur de plusieurs
gigaoctets à la mémoire flash de quelques centaines de mégaoctets, ces nouveaux périphériques soulèvent un certain nombre de questions en termes de droit et de sécurité.Nous observons, parallèlement, une recrudescence des téléchargements de fichiers musicaux . Et là, juridiquement, nous ne sommes pas très clairs. En effet, quelles sont les responsabilités de la société quand un collaborateur a
techniquement les moyens de télécharger tous types de fichiers, y compris, du contenu pirate ?Mais, au-delà du simple lecteur MP3, c’est le problème de la clé USB qui se pose. Ce périphérique représente, en effet, une menace due à la possibilité pour l’utilisateur de déplacer d’importants volumes
d’informations. Par ailleurs, à la différence de la bonne vieille disquette, cette clé peut embarquer de l’intelligence et est très discrète.C’est donc l’outil idéal pour qui voudrait voler de l’information à l’insu de l’utilisateur ou infecter des machines sur un réseau. En effet, les ports USB de nos machines ne sont pas scannés par
l’antivirus. Face à ce problème plus complexe qu’il n’y paraît, nous n’en sommes encore qu’au stade de la réflexion.Malgré tout, une commission a déjà été mise en place par notre DSI pour que des mesures strictes soient rapidement mises en ?”uvre pour endiguer ce phénomène. À part l’interdiction pure et simple d’utiliser des clés
personnelles, je ne vois pas d’autres solutions. Je vais encore me faire des amis parmi les collaborateurs et néanmoins collègues…* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 9 février
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