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Un petit compact à prix mini

Proposé à 130 euros, le Samsung S1070 pourrait être un bon petit boîtier économique pour les photographes du dimanche.

La catégorie des compacts économiques à moins de 150 euros est sans doute l’une de celles qui font le moins parler, mais elle représente, en volume, des chiffres non négligeables. En effet, nombreux sont les utilisateurs occasionnels pour lesquels Capa sonne comme une lettre de l’alphabet grec et qui n’ont que faire des dernières technologies à la mode, des capteurs machin et des optiques truc. Le S1070 a été développé pour ce public et pousse la performance jusqu’à être proposé à 129 euros, un prix plancher parmi les grandes marques.

Pour cette somme modique, pas de fonction révolutionnaire mais un capteur de 10,2 Mpix équipé d’une optique équivalant à un 35-105 mm (soit un zoom 3x). Notons au passage qu’un simple 8 Mpix aurait sans doute entraîné moins de risques, étant plus abouti et nécessitant moins de lumière. On ne retrouve pas de grand-angle performant, mais il ne faut pas trop en demander non plus.

La visée s’effectue au travers de l’écran de 6,86 cm de diagonale, qui adapte sa luminosité à celle ambiante, une technologie pas forcément gadget puisqu’elle garantit, en théorie, une lecture correcte quelles que soient les conditions de lumière. Restons dans la technologie et parlons de la stabilisation: elle est numérique, et c’est tout à fait légitime, car un système optique ou mécanique aurait forcément plombé l’addition. On évitera donc de prendre des photos sans être confortablement calé, les procédés numériques offrant des résultats limités.

Si d’aventure un photographe aventureux souhaite jouer avec cet appareil, il sera déçu: modèle d’entrée de gamme oblige, on se contente de dix modes de scènes disponibles, et c’est tout. Là encore, il n’y a pas de quoi râler, c’est tout à fait suffisant pour la cible. Si l’on ajoute un mode autoportrait, un système de reconnaissance des visages et un mode vidéo en 640×480 pixels avec zoom disponible même en mode film, on en conclut qu’on a affaire à un boîtier bien équipé pour les photographes du dimanche.

L’inconnue réside dans la qualité générale des clichés qu’il est capable de prendre, car, même si l’on n’est pas trop regardant sur l’aspect technologique, la beauté des photos est quand même le nerf de la guerre.

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Adrian BRANCO