Face aux crises internationales, les financiers ont souvent été cyniques, conseillant d’acheter “au son du canon et vendre au son du clairon “… Les plus avertis achetaient à bas prix des actifs avant d’empocher leurs plus-values une fois la paix revenue. La famille Rotschild, informée précocement de la défaite de Waterloo, a ainsi bâti une partie de sa fortune. Mais aujourd’hui, rien de tel ! Les terroristes, par définition, ne donnent pas d’ultimatum avant la boucherie. Il n’y a pas de précédent historique à la crise actuelle et les proverbes boursiers sont totalement obsolètes.L’épée de Damoclès qui pèse désormais sur les marchés est entre les mains des souscripteurs de fonds de pension, avec le risque qu’ils paniquent et vendent au pire moment. Ironie de l’histoire, ce sont les ” papy-boomer ” américains qui sont les plus concernés. On craignait qu’ils se retirent peu à peu de la Bourse afin de transformer leur capital en rente. Ce sont peut-être ceux qui ont connu la dernière guerre mondiale et le Vietnam qui sonneront ?” contre lintérêt des générations futures ?” la débâcle financière. Mais qui pourrait leur en vouloir ?
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