Toutefois, l’Ordissimo
ne fonctionne pas comme un PC classique. Il utilise un
système d’exploitation Linux couplé à une interface logicielle
propriétaire. L’objectif étant de rendre l’utilisation de cette machine ultrasimple.
Pour cela, il n’est plus question de parcourir les programmes de son
ordinateur via des menus. Tout se fait par de grandes icônes
accessibles depuis l’écran principal. Ainsi, si l’on souhaite envoyer
un e-mail, naviguer sur Internet, rédiger un document ou créer un
tableau (compatible Word et Excel), il suffit de cliquer sur une grosse image. Ces applications proposent, elles
aussi, une interface très simplifiée.
Outre un usage bureautique,
Ordissimo propose des applications multimédias et ludiques. Depuis l’onglet Extra, on accède à une nouvelle interface graphique
pour gérer des photos, écouter de la musique, jouer (Démineur, Othello,
Tétris, etc.), calculer, dessiner et accéder à des services en ligne
comme Skype ou MSN Messenger depuis le site d’Ordissimo.
Ces
applications sont minimalistes mais simplifiées. On trouve, par
exemple, au bas de l’écran une barre de tâches donnant un accès direct
au copier/coller, à l’impression, au zoom… Des fonctions reprises directement sur
le clavier. La souris est, elle aussi, réduite à sa plus simple
fonction: le clic !
L’autre point que le constructeur met en
avant est la protection contre les virus. En effet, comme aucun
programme ne peut s’installer, les virus ne pourront pas envahir votre système.
Toutefois, une telle machine connaît
très vite ses limites. Elle n’est pas évolutive. Matériellement, ne
comptez pas ajouter de la mémoire ou changer le disque dur aussi
simplement que sur un PC classique. Et avant de vouloir utiliser le
moindre périphérique comme une imprimante, il vous faudra consulter
Ordissimo… C’est
également le cas de la partie logicielle puisqu’il est impossible pour
un utilisateur d’en installer un. Il faudra ici encore appeler le
service technique d’Ordissimo.
Au final, on restera quand même sceptique devant la facture:
près de 1400 € pour une configuration que l’on qualifierait facilement
d’un autre âge. Un prix que le responsable produits, Christophe Berly,
justifie ainsi, « nous
vendons de l’usage, pas de la technique ». Affaire de point de vue,
donc.
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