Nous avons en test plus de dix mille lignes de postes installées”, commentait Jean-Luc Fourniou, directeur général de l’activité Entreprise d’Alcatel, lors du lancement officiel de l’OmniPCX Office.Ce petit PABX, de 6 à 236 postes, représente un enjeu crucial pour la firme, face aux PABX-IP basés sur des plates-formes informatiques, tels NBX, de 3Com, ou Avvid, de Cisco. C’est, chez Alcatel, concurrent d’Avaya avec l’IP Office, le premier petit autocommutateur tout IP intégrant des fonctions téléphoniques, réseaux (messagerie d’origine Sendmail) et Internet (fonctions de VPN, proxy, cache et pare-feu), ces deux dernières étant fournies comme composants logiciels embarqués.
Un c?”ur tout en LinuxAlcatel a préféré Linux
comme système d’exploitation. Le serveur d’appels téléphoniques sous Linux tient ainsi compte des contraintes temps réel liées à la téléphonie. Le PABX ressemble à trois châssis de taille différente empilables dans une armoire standard 19 “. Le nombre maximal de postes voix (analogiques, numériques, Dect, et IP) est de 236 ; il passe à 200 lorsqu’on raccorde uniquement des téléphones IP ou des logiciels de téléphonie sur PC. Un serveur DHCP attribue dynamiquement les adresses IP des téléphones et des PC connectés.Les postes numériques propriétaires d’Alcatel (non IP) se raccordent au PABX via une passerelle interne. Il est possible d’utiliser jusqu’à six cartes de commutation Ethernet de 15 ports 10-100 Mbit/s chacune. Les outils logiciels d’installation et d’administration fournis avec le système sont, pour la partie téléphonie, un assistant sous Windows. Les fonctions Internet sont administrées par un simple navigateur Web.
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