Avec ses forums, ses groupes de discussions et ses sites communautaires, Internet permet aux entreprises de diffuser les pires rumeurs sur leurs concurrents ou d’organiser des campagnes de marketing viral discrètes auprès des technophiles…Diverses sociétés spécialisées dans le marketing se sont donc créées afin d’exploiter le potentiel publicitaire d’Internet tout en canalisant sa capacité de nuisance. Pour mener cette guerre de l’opinion Web, l’un des outils tactiques les plus usités est la veille stratégique. Il s’agit tout simplement de surveiller sur le Web les critiques émises à propos d’ une entreprise, de ses concurrents, etc.” Une grande banque nous a demandé un jour de surveiller l’opinion des internautes sur l’offre de banque en ligne de l’un de ses concurrents. Nous avons mis à jour tous les problèmes ou reproches formulés par les internautes. Ainsi, notre client a pu élaborer son propre produit et le rendre plus efficace que celui de son concurren
t “, explique Olivier Guillo, le fondateur de Webformance, une agence de conseil en marketing Web.Créée en 1996, Webformance vend du conseil en stratégie de marque sur Internet à de grands comptes. Cette société commercialise, notamment, des prestations de référencement et des outils d’e-marketing. Son activité de référencement international de sites Web dynamiques représente 90 % de son chiffre d’affaires 2001, de 1,3 millions d’euros.
Un outil affiné
Webformance élargit son offre et lance à présent WebWatch, un nouvel outil de veille sur Internet. C’est une application hébergée chez Webformance dont l’utilisation est facturée sur une base mensuelle.Il faut, au préalable, déterminer le type de veille à effectuer. Il peut s’agir d’une veille concurrentielle, d’une veille technologique ou encore d’une veille par rapport à une marque.Ensuite, on détermine les canaux Internet à surveiller : sites Web, chat IRC (Internet relay chat), forums Internet, groupes de discussions, applications peer to peer, etc.Un tri sémantique est finalement effectué parmi toutes les informations recueillies. Au terme de cette étape, les messages sont classés en trois catégories : positifs, négatifs et neutres. WebWatch leur associe également un degré de dangerosité.” Un commentaire sur une marque sera considéré comme dangereux s’il est négatif et a été publié sur un site Web très fréquenté “, explique Olivier Guillo.Webformance vend également des prestations de service associées à son produit WebWatch. Il s’agit dune validation ” à la main “, donc plus fine, des messages recueillis par WebWatch.A titre d’exemple, pour une veille internet autour de 50 thèmes ou mots-clés et sans prestations de services associés, WebWatch est facturé 950 euros par mois.
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