Obtenir des informations fiables sur les performances et la disponibilité de ses différents systèmes était une nécessité pour la société Autostrade, qui gère la moitié du réseau autoroutier de l’Italie. Pour y parvenir, elle a mis en place l’outil de production de tableaux de bord Omnivision, de Systar. “Nous utilisons ce produit depuis quelques mois pour superviser quarante serveurs sous Unix et sous NT, explique Federico Di Giovanni, responsable des rapports de qualité du système d’information d’Autostrade. Nous étendrons ce périmètre à cent serveurs d’ici à la fin de cette année. Nous avons choisi Omnivision pour sa facilité d’installation et les différents rapports qu’il nous procure. Surtout, il nous apporte une gestion par exception de la disponibilité et des performances de nos systèmes.” Le logiciel ne signale des anomalies de comportement que dans le cas où elles dépassent des seuils prédéfinis.Les différents rapports envoyés aux managers et aux spécialistes du contrôle de la qualité de service concernent quatre secteurs : la disponibilité globale des serveurs et les risques de saturation ; l’état des ressources pour connaître les serveurs sous-utilisés et surutilisés ; les consommations des différents éléments d’un système ; le fonctionnement des applications sur les différents serveurs.
Combiner des métriques pour évaluer les risques
Pour chacun des rapports émis, le logiciel ne se limite pas à énumérer des comportements. Pour celui concernant la disponibilité globale des serveurs et les risques de saturation de processeur, de mémoire, de carte réseau et d’entrées/sorties, il fournit un résultat normalisé, compris entre 1 et 5 en fonction du niveau de saturation ?” la valeur 1 correspondant au maximum. Cette valeur résulte d’un algorithme exploitant des métriques élémentaires. Les risques de saturation d’un processeur, par exemple, sont déterminés à partir de sa consommation, de la part du système dans cette consommation et du nombre de processus en attente. Ce rapport est produit à intervalles réguliers, chaque jour, chaque semaine et chaque mois.Par-delà son fonctionnement, la simplicité d’installation du logiciel a séduit. “Nous avons évalué d’autres produits. Mais aucun d’eux ne fournissait des rapports qui nous satisfaisaient, poursuit Federico Di Giovanni. Celui qui nous convenait le mieux était Patrol Perform, anciennement Best/1, de BMC Software. Nous l’utilisons sur quinze serveurs, mais nous ne l’avons pas retenu pour ce projet. Il coûte cher, et son déploiement et sa maintenance sont complexes à réaliser.”
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
