Il existait en France au moins deux partis pirates, en tout cas deux sites affichant cet intitulé et arborant le logo du Parti pirate suédois (la voile noire d’un navire). En voici un troisième, fondé par un étudiant de Science-po, Rémy Cérésiani, et dont les statuts ont été déposés la semaine dernière à la préfecture.
Cette nouvelle formation a les mêmes revendications que le Parti pirate suédois, qui s’est illustré aux élections européennes de début juin en obtenant un élu. A savoir : lutter pour les libertés numériques, la protection de la vie privée, le partage de la culture.
Estimant, comme beaucoup, que le Parti pirate a gagné en notoriété grâce à la médiatisation du procès de The Pirate Bay, Rémy Cérésiani compte se servir du débat à venir autour du projet de loi Loppsi 2 pour faire entendre la voix de son parti.
Un groupe sur Facebook, pour commencer
Côté élections, c’est plus flou. « Pour défendre les libertés numériques, les scrutins législatifs et européens sont les plus importants, explique Rémy Cérésiani. Les prochaines élections sont des régionales [en 2010, NDLR], mais les Régions n’ont pas de compétences sur ce sujet. En plus, le mode de scrutin ne nous serait pas favorable. »
Le Parti pirate français se résume en tout cas, pour l’heure, à une poignée de personnes mais compte sur la puissance des réseaux pour s’agrandir. D’où, avant même un site Internet décent, l’ouverture d’un groupe sur Facebook. Quant aux autres partis pirates, contactés par Rémy Cérésiani (et par 01net.), ils n’ont pour l’heure pas donné signe de vie.
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