Avec le papy-boom, les analystes estiment que 400 000 entreprises changeront de mains dans les années qui viennent. Fort de ce constat, la société Avenir Entreprises Gestion vient de lancer un fonds de 50 millions
d’euros, destiné en majorité à la transmission d’entreprises.Les actionnaires de ce dernier-né des véhicules d’investissement sont la CDC PME (Caisse des dépots), les Banques populaires et la BDPME (Banque du développement des PME).Sous la forme juridique de FCPR (fonds communs de placement à risque, qui a pour obligation d’investir à 40 % dans le non-coté), Avenir Entreprises Gestion 1 s’intéresse à l’ensemble des secteurs d’investissement, technologies
de l’information incluses. Il cible des entreprises en phase de transmission dont le chiffre d’affaires oscille entre 2 et 60 millions d’euros.
Les nouvelles techonologies ne seront par un secteur prioritaire
‘ Nous ne refusons aucun secteur. Même si les nouvelles technologies ne sont pas notre cheval de bataille, il peut y avoir de beaux dossiers. Nous avons par exemple investi, à l’époque, dans le voyagiste en ligne
Travelprice [racheté en 2002 par Lastminute, NDLR] ou encore dans la SSII Staci [cotée sur le Nouveau Marché depuis 1998, NDLR] ‘, précise Daniel Venon, directeur d’Avenir
Entreprises Gestion. L’homme avoue cependant que les nouvelles technologies ne seront pas un secteur prioritaire, les investissements y étant bien plus risqués que dans les entreprises de secteur traditionnel.Néanmoins, certains dossiers tirent leur épingle du jeu, à l’image d’Ebizcuss, le distributeur de produits informatiques qui a fait entrer dans son capital plusieurs fonds de placement pour pouvoir racheter, d’ici au premier trimestre
2004, International Computer, un distributeur Apple.’ Le secteur des SSII, des distributeurs de produits informatiques, peuvent constituer de bonnes opportunités. Nous étudions plusieurs dossiers. Certains voudraient fusionner, mais ne possèdent pas la trésorerie
nécessaire, et font donc appel à nous. Nous réfléchissons alors un montage de LBO (acquisition avec effet de levier), pour permettre à l’entreprise de racheter sa cible dans la foulée ‘, avoue cet investisseur. Voilà les
patrons de SSII avertis…
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