On connaissait le “geek“, sorte de “fondu” d’informatique, scotché à son écran. Voici qu’arrive dans la Valley la version chic du personnage. J’ai nommé le “geek chic“. C’est un passionné d’internet, comme on en voit à San Jose, mais il est mâtiné de culture business haut de gamme, comme on en trouve dans le centre ville de San Francisco, et spécialement autour de Macy’s. En un mot, c’est “ un mutant aberrant “. Si c’était un outil communicant, le geek chic serait un iMac. Disons que le geek de base, lui, serait plutôt un Mac 128 K, qui daterait de 1984 avec son disque dur d’époque.Mais revenons à des métaphores plus humaines. Le geek chic utilise Linux et se plaint amèrement de ce que les entreprises pervertissent le mouvement Open Source. Le geek de base, lui, est plongé dans le kernel Linux et met un point d’honneur à faire respecter la vraie dénomination “GNU Linux“. Le geek chic s’amuse de voir à quel point un comic strip comme Dilbert reflète les petites joies, et les grandes peines, de la vie de bureau. Le geek de base n’y voit que les imprécisions et inexactitudes techniques qu’il relève tous les jours. Le geek chic passe son temps libre à “chiner ” chez Fry’s, en chasse du dernier gadget à la mode. Le geek de base, lui, n’y va pas pour les mêmes raisons : ce qu’il aime, c’est échanger des points de vue sur les mérites comparés des RAM DIMMs… Finissons avec l’exemple qui tue. Le geek chic construit un robot gigantesque qu’il brûle lors du festival annuel de la contre- culture libertaire à San Francisco. Le geek de base, lui, construit le même robot, mais celui-ci ne tarde pas à s’enflammer, et met le feu à tout le quartier.À vous de voir si vous vous reconnaissez dans l’une ou lautre de ces catégories… ou si vous appartenez à une autre espèce !
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