L’offre de service évoque la démarche des fournisseurs d’accès Internet gratuit apparus en 1999. Ici, la rentabilité ne se situe pas au niveau de la prestation d’appel. Pour le Registre, le modèle économique repose essentiellement sur l’hébergement de sites, la re-direction de sites Web et de mails, et sur un service de boîte aux lettres électronique. L’hébergement est assuré par NetLink, autre filiale de Via NetWorks, et dont le gérant n’est autre qu’un des dirigeants du Registre.
Interrogés sur les motivations économiques du projet, les responsables de la société soulignent qu’il s’agit là “d’un moyen de constituer une base clients, tout en se démarquant de la concurrence “. Une concurrence qui n’en est pas vraiment une puisque, à ce jour, selon l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération), “ni Via NetWorks ni le Registre ne sont conventionnés” auprès de l’autorité de nommage hexagonale.
Les demandes recueillies par le Registre sont donc redirigées vers NetLink, le prestataire maison, membre de l’Afnic, qui procède à l’enregistrement, conformément à la charte de nommage. “Une pratique courante, affirme Marine Chantreau, de l’Afnic, pour les prestataires non affiliés qui souhaitent rester l’unique interlocuteur de leur client.”
Ouvert début décembre, le site revendique, pour son premier mois d’existence, près de 300 volontaires, désireux d’acquérir un nom de domaine sans frais.
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