Smartphone, en anglais, cela signifie ‘ téléphone malin ‘. Sur les mobiles se réclamant de cette appellation, on a jusque-là surtout apprécié l’accumulation de fonctions (appareil photo, terminal Web,
organiseur, baladeur audio…) sans jamais être vraiment impressionné par leur côté ‘ malin ‘.Le MyDevice de MyOrigo change la donne. Par exemple, quand on bascule l’appareil de la position verticale à l’horizontale, l’affichage passe automatiquement du mode portrait au format paysage. Pratique pour lire un
texte à son aise ou jouer en format ‘ cinémascope ‘ sur le large écran.Encore plus fort, plus besoin de jouer avec les ascenseurs sur les côtés pour parcourir une page Web : il suffit d’incliner le téléphone et de maintenir enfoncé le bouton de navigation, la page défilant alors dans le sens de la
pente ! Pour arrêter le défilement, on redresse tout simplement l’appareil. On peut naviguer dans la page de droite à gauche d’une manière similaire. Et un second bouton permet de contrôler une fonction zoom selon un principe
comparable.
Appareil photo et lecteur de carte mémoire
Toutes ces petites fonctions astucieuses, on les doit à un ingénieux système de positionnement commandé par de minuscules niveaux à bulles placés en croix à l’intérieur du téléphone. Les ingénieurs de MyOrigo ont aussi imaginé un
moyen intuitif de tourner les pages d’un document électronique, en effleurant du doigt l’écran tactile. De droite à gauche, on passe à la page suivante ; dans l’autre sens, on revient en arrière. Impressionnant de simplicité.Côté électronique, le MyDevice, qui ressemble au P900 de Sony, embarque un processeur StrongARM à 200 MHz et 64 Mo de mémoire. Il faut bien ça pour gérer un système d’affichage aussi sophistiqué. L’écran tactile
affiche 320 x 176 points en 65 000 couleurs (comme le P900). On trouve également un petit appareil photo 0,3 megapixel et un lecteur de SD-Card pour stocker les clichés. Côté téléphonie, le MyDevice est GPRS et tribande,
comme tous les modèles haut de gamme actuels.Ce concentré de technologie de 170 g devrait être commercialisé avant fin avril pour 450 euros. Surprenante lacune, MyOrigo n’a pour l’instant pas prévu de le doter d’interfaces de communication sans fil,
de type Wi-Fi ou Bluetooth, qui faciliteraient les échanges de données avec les ordinateurs. En outre, le système d’exploitation TAO utilisé est peu conventionnel. Difficile de prévoir la pérennité de ce logiciel d’origine japonaise
face à ceux de Microsoft et de Symbian. Etre malin ne suffira peut-être pas pour survivre dans le monde impitoyable du mobile…
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