Il faut retenir certains chiffres. Ne serait-ce que pour y revenir quelques mois plus tard et vérifier leur fiabilité. Voici donc les dernières prévisions sur l’e-business du cabinet américain Strategy Analytics : selon lui, le marché mondial des infrastructures e-business sera en baisse de 5 milliards de dollars en 2001 par rapport à l’année précédente, pour un total de 31 milliards de dollars.Ce qui fait une décroissance de 12 %. En 2000, ce marché (matériel, logiciel et services) avait progressé de 73 % par rapport à 1999.Si ces estimations s’avèrent exactes, on comprend à quel point il devient difficile, dans des environnements aussi mouvants, de définir des stratégies ?” aussi bien pour les fournisseurs que pour les utilisateurs. Heureusement, si l’on peut dire, les prévisionnistes se trompent souvent !La seule constatation sur laquelle tout le monde semble d’accord aujourd’hui, c’est que, électronique ou pas, le business sera toujours le business ! La force d’une place de marché électronique, ce n’est pas sa technologie, mais le business qu’on y fait.C’est à peu près ce qu’ont dit les différents experts réunis à l’IT Forum, à Monaco, la semaine dernière. Ils ont aussi réaffirmé que, crise internet ou pas, les systèmes d’information allaient continuer d’évoluer et qu’il n’était pas question de revenir en arrière. Les solutions d’hier ne marcheront plus demain.De plus, si certains secteurs sont en crise, d’autres en profitent. Ainsi, quand les entreprises réduisent les déplacements, comme en ce moment, les liaisons télécoms et les visioconférences augmentent ! Ce qui va changer, ont prévenu nos experts, c’est que l’aspect économique ?” et notamment le retour sur investissement ?” des décisions sur les infrastructures technologiques est désormais un critère prioritaire.Le métier d’avenir, cest celui de directeur financier ! Une bonne stratégie internet est une stratégie qui permet de réduire les coûts. Fallait-il toute cette fièvre pour en arriver à une telle évidence ?
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