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Un mauvais usage de Photoshop peut alourdir une peine de prison

Poursuivi pour fraude, un Américain a voulu amadouer le juge avec des photographies retouchées. Il écope de 50 mois de prison supplémentaires.

N’est pas directeur artistique qui veut. Un Américain a appris à ses dépens qu’il fallait plus qu’un copier-coller dans Photoshop pour produire un brillant montage. Alors qu’il encourait vingt ans de prison pour fraude à la carte bancaire et usage de faux, Daryl Simon a tenté d’amadouer la justice en produisant devant la Cour des photographies de lui en train d’effectuer de bonnes œuvres. L’homme prétendait mener des actions caritatives dans les hôpitaux et les écoles, rapporte le New York Post.

50 mois de prison en sus

Sur une photographie, le fraudeur aidait un patient dans sa rééducation. Sur l’autre, il donnait un cours de soutien scolaire à un jeune élève. Mais les deux images étaient truquées. « Nous avons la preuve que l’image [de Daryl Simon] a été insérée, en examinant un petit détail sur sa chemise au-dessus de ses doigts. Ce détail apparaît sur la partie gauche de la chemise sur la photo du haut, et sur la droite de la chemise sur la photo du bas », a expliqué le procureur.

Une astuce que n’a guère goûtée le juge Stephen Robinson. Pour cette tentative de fraude sur la Cour, Daryl Simon a vu sa peine de prison grimper. Il a écopé de « 285 mois de prison, soit 50 mois de plus de ce que prévoit la justice pour des peines de fraude à la carte bancaire et pour non-présentation à la Cour », indique le quotidien américain.

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Hélène Puel