L’originalité du mastère multimédia hypermédia est d’être à la croisée de l’esthétique et de la technique. Il est né de la rencontre entre l’École nationale supérieure des beaux-arts et l’École nationale supérieure des télécommunications (ENST).Sa vocation est de former des auteurs-réalisateurs de productions multimédias, ainsi que des chefs de projet. Cette polyvalence répond à la demande des entreprises, qui recherchent des profils généralistes.Les diplômés seront ainsi en mesure d’apporter contenu et forme à un CD-ROM ou à un site internet, par exemple. Réalisation, intégration et assemblage, concepts de l’image et du graphisme n’ont plus de secret pour eux.
Mille heures de cours et deux mille de travail personnel
Ces étudiants essayent d’être en adéquation avec l'” exigence ” d’Alain Vannier, responsable des ateliers : “Le multimédia n’a d’intérêt d’exister que pour délivrer du sens de par la qualité de son contenu “.Ainsi, ce mastère est un savant cocktail de culture générale, d’informatique et d’ingénierie. Aux mille heures de cours s’ajoutent deux mille heures de travail personnel. “C’est une année où les étudiants ne peuvent rien faire d’autre. Ils s’engagent tant sur le plan financier, que personnel “, insiste Alain Vannier.La richesse de l’enseignement provient aussi des filières diverses ?” scientifique, littéraire, droit, etc. ?” dont sont originaires les élèves. Comme le souligne Delphine Santerre, ancienne diplômée, “cette année de formation est avant tout destinée à communiquer et à élaborer des projets. Cela nécessite de savoir partager ses connaissances “.Entre concept et concret, ce cursus ouvre de belles perspectives de carrière. Juste à titre d’exemples, certains sont devenus directeur marketing de l’Institut national de l’audiovisuel, consultants à la Cité des sciences et de l’industrie ou responsable du développement et de l’animation de l’intranet national et de l’internet du groupe Caisse d’épargne. C’est dire la richesse de l’avenir qui attend la petite douzaine de diplômés.
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