En quelques années, et sans présence régionale, vous avez conquis 90 % du marché français de l’audioconférence et plus de 40 % du marché français de la visioconférence. Comment expliquez-vous cette percée ?C’est vrai que notre percée a créé la surprise, car tout le monde croyait que les marchés de l’audio et de la visioconférence étaient réservés aux distributeurs puissants, comme Alcatel et EGT, possédant un grand nombre d’agences régionales. Mais si on n’est pas un spécialiste de la communication de groupe, les agences régionales ne servent à rien.Les usages ont-ils changé ?Au début, tout le monde, et France Télécom en premier, pensait que la visiophonie allait se propager par le biais du RNIS. En réalité, c’est par le biais de l’audioconférence qu’elle s’est imposée, et grâce aux systèmes de Polycom/Polyspan. Ce constructeur, dont c’était l’unique spécialité, est arrivé avec une très bonne technologie, une excellente ergonomie, des prix très attrayant et une très bonne approche du marché.Comment voyez-vous les évolutions futures ?La visiophonie RNIS sur PC ne décollera sans doute jamais. Sur PC, la solution d’avenir, c’est la vidéophonie en protocole IP via les ports USB. Elle permet de monter jusqu’à un débit de 768 kbit/s dans les deux sens.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.