Nouveau couac pour les antennes-relais. Au moment où à Paris, dans les ministères, des discussions s’engagent sur le sujet, à Château-Thierry, dans l’Aisne, le maire en fait voir de toutes les couleurs à Orange.
Volonté de dramatiser un débat public ? Juste réponse aux préoccupations des parents d’élèves et des riverains ? Quoiqu’il en soit, Jacques Kabral, le maire de la ville, a tranché en décidant de fermer pour au moins 48 heures une école située, selon lui, bien trop près d’un pylône intégrant une antenne-relais de l’opérateur mobile.
Au départ, une autorisation d’exploitation avait été délivrée pour une distance de 98 mètres par rapport à l’école, a expliqué l’édile au Figaro.fr. Mais seulement voilà, en pratique, l’antenne-relais se situerait à 68 mètres de l’établissement scolaire. On aurait pu croire à une erreur due à une lecture un peu trop rapide des documents.
Application du principe de précaution
Mais pour Orange, le débat autour de cette antenne-relais, relève du non-problème. Car « il n’existe aujourd’hui aucune législation qui fixe en matière d’antennes-relais une distance minimale de sécurité par rapport aux sites dits sensibles », explique l’opérateur à 01net.
Le maire de Château-Thierry a choisi d’opter pour l’application du principe de précaution en fermant l’école. Les 180 élèves de l’établissement ont été répartis dans d’autres écoles de la localité, rapporte l’AFP. Et une réunion tripartite doit se tenir demain, jeudi 7 mai, à la préfecture pour tenter de trouver une solution raisonnable à ce dossier, indique le cabinet du maire.
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