Et si 2002 était l’année du décollage de Linux ? Quatre éditeurs de ce système d’exploitation ont signé un accord pour créer UnitedLinux. Objectif : moins de problèmes de compatibilité, et plus de produits.En effet, derrière l’appellation Linux ne se cache pas un système, mais des dizaines ! Tous reposent certes sur le même c?”ur logiciel, que l’on appelle noyau du système. C’est lui qui se charge, notamment, de la gestion de la mémoire. Mais ce noyau est presque le seul point commun entre les différents Linux existants. Pour les autres composants du système, chaque éditeur est libre de ses choix. Résultat : certains logiciels qui fonctionnent parfaitement avec le Linux d’un éditeur peuvent se révéler incompatibles avec le Linux d’un autre éditeur… Un casse-tête qui ne facilite pas l’adoption de ce système par le grand public.Au terme de l’accord qu’ils ont signé, Caldera, Conectiva, Turbolinux et SuSE s’engagent à développer une plate-forme Linux commune, qui permettra aux éditeurs et aux constructeurs de tester leurs logiciels ou matériels sur une seule configuration. Ceux qui proposaient déjà des produits pour Linux devraient ainsi voir leur tâche facilitée, et ceux qui s’y refusaient pourraient être tentés de sauter le pas, les coûts de développement et de test devenant moins importants. Seul regret, Red Hat, le plus gros des éditeurs de Linux n’a pas, pour l’instant, l’intention de rejoindre UnitedLinux.Une autre initiative va aussi dans le sens d’un rapprochement de Linux avec le grand public. C’est un projet européen visant à développer des applications audio et des pilotes pour les cartes son, afin de créer des logiciels comme ceux dont on dispose sur Windows ou Mac OS pour lire la musique. A la différence près quils devront, comme Linux, être libres
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