LDCOM rayonne aujourd’hui sur le marché français des télécoms. En un peu plus d’un an, il est parvenu à planter son drapeau sur la quasi-totalité du secteur. Sa recette ? Un modèle économique ” à l’ancienne “, qui l’a mis à l’abri de la crise, une réorientation stratégique amorcée au bon moment, et un subtil mélange d’opportunisme et d’opportunités. Cet opérateur d’opérateurs, qui a démarré en installant – à moindre coût – son réseau de fibre sur les voies navigables de France, attendait son heure pour se développer. La crise lui a permis de phagocyter en un temps record Fortel (Squadran), Kertel, BLR Services, Kaptech, Belgacom France, Firstmark, Ventelo France et 9 Telecom, aux activités et aux clientèles complémentaires. La plupart de ces opérations ont abouti à une prise de participation des actionnaires de ces entreprises au capital de LDCOM, afin de ne pas trop toucher à son bas de laine. Au final, LDCOM peut se targuer d’une double casquette : opérateur d’opérateurs et opérateur direct, intervenant à tous les maillons de la chaîne (revente de capacité, BLR, DSL, téléphonie fixe…). Cerise sur le gâteau, le rachat de 9 Telecom lui ouvre grand les portes du marché des particuliers et lui offre, enfin, une réelle visibilité auprès du grand public, mais aussi des entreprises : toutes ses activités professionnelles directes sont placées sous la marque 9 Telecom. Bref, il ne lui manque plus quune corde à son arc : la téléphonie mobile. Affaire à suivre…
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