Le flou qui règne autour des services Web est en passe de disparaître. C’est ce que l’on est en droit d’attendre de la Web Services Interoperability Organization (WS-I), née le 6 février, sous l’impulsion de Microsoft, d’IBM et de BEA Systems.Cette organisation a pour but de promouvoir l’interopérabilité des services Web afin d’accélérer leur adoption. Si les briques de base des services Web existent, XML, Soap, WSDL, WS Inspection et UDDI, il s’agit de les orchestrer. Des profils de services Web seront définis. Le premier s’appuie sur une pile de protocoles composée d’UDDI 2.0, de WSDL 1.1, de Soap 1.1 et de XML Schema 1.0.Les développements de profils additionnels ou de mises à jour seront liés l’évolution des spécifications des services Web et des standards. Les futurs travaux du WS-I devraient porter sur les attachements binaires et la sécurité.
Le respect des normes
Le WS-I fournira des exemples de services Web basés sur des demandes clients. Il offrira aux fournisseurs et aux usagers des outils chargés de vérifier le respect des normes et de garantir la conformité des services Web.Parmi les membres fondateurs figurent aussi Accenture, Fujitsu, HP, Intel, Oracle et SAP. Le WS-I compte plus d’une cinquantaine de membres, car une quarantaine de fournisseurs et des utilisateurs comme Daimler-Chrysler, Dassault Systèmes, Ford Motor Company, Reed Elsevier, Reuters ou United Airlines l’ont déjà rejoint. Sont absents des acteurs tels que Sun et Novell, et des représentants de lOpen Source, tel DotGNU…
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