Coups de poing, coups de pied, coup de couteau dans le dos, jets de gaz lacrymogène, Christophe Boltanski, envoyé spécial du quotidien Libération à Tunis à l’occasion du SMSI (Sommet mondial sur la société de
l’information), a été sauvagement agressé vendredi 11 novembre au soir, alors qu’il rentrait à son hôtel. Le journaliste était venu en Tunisie pour préparer des articles sur la liberté d’expression et d’information dans ce pays où se déroulera
du 16 au 18 novembre, le second volet du SMSI organisé sous l’égide des Nations Unies. La France a demandé aux autorités tunisiennes une ‘ enquête pour faire toute la lumière sur cette agression ‘,
indique l’AFP. Dans ce contexte, le quotidien Le Monde appelle la France ‘ à s’abstenir d’être présente au SMSI ‘ (…) ‘ pour être fidèle à son image de
pays de la démocratie ‘. Le choix de la Tunisie pour la tenue de ce sommet mondial, est très contesté par les organisations de défense des droits de l’Homme. Du 16 au 18 novembre à Tunis, un SCSI (Sommet citoyen de la
société de l’information) devrait se tenir en parallèle à la manifestation officielle avec deux objectifs premiers : analyser les résultats du SMSI dans une perspective citoyenne et offrir une tribune d’expression à des associations qui, parce
qu’elles sont interdites dans leur pays, nont pas eu accès au Sommet officiel.
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