The Saboteur emprunte son système de jeu à la saga GTA. Il y a d’abord le héros, un Irlandais à moitié alcoolique, très porté sur la castagne, fan de bolides et de belles pépées. Viennent ensuite les voitures, peu variées mais fidèles aux plus célèbres véhicules des années 40, depuis les tractions avant de Citroën jusqu’aux Rolls Royce Phantom 2, en passant par les side-cars et autres half-tracks, tous pilotables. Enfin, le décor. L’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. La France plie sous le joug de l’oppresseur nazi, omniprésent dans les rues. Mais tout va changer.Encouragé par un Français, pseudo-chef d’une résistance à peine éclose, notre héros va semer le chaos chez l’envahisseur.Les développeurs ne s’embarrassent pas de considérations historiques. La géographie n’est pas non plus leur fort. Si la modélisation de la capitale s’avère réaliste et réussie, les choses se gâtent dès la sortie de la ville. La Bourgogne jouxte l’Est parisien, et trois minutes de voiture suffisent pour relier Le Havre. Quant au château de Chambord, il trône à Chantilly. Malgré ses défauts, le jeu séduit. Parce qu’il offre une liberté d’action totale, et que l’on prend un vrai plaisir à massacrer du nazi, détruire des installations ou foncer à tombeau ouvert à travers les larges faubourgs et les petites ruelles de la capitale. Parce que le héros, à la manière d’un Prince of Persia, grimpe sur tous les murs et court de toitures en terrasses, avec l’aisance d’un chat de gouttière. Enfin, parce que les missions de la quête principale sont assez variées et originales pour éviter la monotonie. Et c’est là l’essentiel.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.