Après le Japon et les Etats-Unis, c’est donc en France que le spécialiste indien de l’ingénierie informatique vient défier les Cap Gemini, GFi et autres Transiciel. Pour pénétrer les grands comptes français, et notamment ceux de la finance et de l’industrie, Wipro met en avant plusieurs atouts.D’abord le prix. Employant des ingénieurs indiens à Bengalore, ses tarifs sont inférieurs de 30 %, affirme la société. Ensuite les délais, car Wipro affirme aussi pouvoir faire appel à d’importantes ressources humaines, rapidement, pour limiter le temps de développement dans le cadre de contrats importants. Exemple avancé : trois mois ont suffi pour développer, de bout en bout, une application bancaire de Bourse en ligne incluant un suivi des cotations en temps réel. Reste un joker, la qualité, puisque le prestataire est agréé CMM Six Sigma level 5 et certifié ISO 9001.Les projets, de l’ordre d’un million de francs minimum, concernent des réalisations clés en main à prix forfaitaire avec obligation de résultat. “En France, nous avons déjà engrangé trente-cinq contrats pour des développements européens”, assure Christophe Beck, directeur du développement pour la France et la Suisse. L’un des contrats, passé avec General Electric Medical France, repose sur la présence en France d’un analyste et dun chef de projet, tous deux Indiens, chargés de transmettre les travaux aux développeurs installés dans leur pays. Au total, les six mille développeurs de Bengalore travaillent déjà, via Internet, pour réaliser les ordres des trente-cinq ingénieurs indiens basés dans des entreprises françaises.
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