Philips, à l’instar de quelques constructeurs de lecteurs optiques,
présente un nouveau graveur exploitant la technologie Blu-ray
: le SPD7000BD. Semblable par son aspect à un banal graveur de DVD, le
SPD7000BD se distingue par la présence en façade de trois
voyants lumineux qui indiquent le type de média introduit (CD, DVD ou
BD). Hormis ce détail, le seul moyen de le différencier d’un graveur
traditionnel reste l’utilisation, et là, ce n’est plus le même
monde.
Tout d’abord, on se rend vite compte que le lecteur est un tantinet
long à la détente et met beaucoup plus de temps à analyser le média qu’un graveur classique. Mais
surtout il accepte un nouveau type de galette : les BD-R et les
BD-RE (BD pour Blu-ray Disc et R ou RE pour inscriptible ou réinscriptible). Ces
galettes contiennent 25 ou 50 Go de données selon qu’elles sont
simple couche ou double couche. A noter qu’actuellement seuls les
médias simple couche sont disponibles et déjà fort onéreux en
comparaison de leur équivalent en DVD.
Ceci est valable pour une
utilisation en temps qu’unité de stockage, car l’appareil a une autre
fonction bien plus intéressante, qui est de servir de lecteur pour
visionner les films enregistrés en haute-définition. A cette fin, le
SPD7000BD embarque une puce HDCP qui permet d’être compatible avec le
système de protection antipiratage utilisé par les éditeurs.
Cela dit,
ce graveur Blu-ray dispose également des mêmes fonctions
d’écriture et de lectures de CD et de DVD qu’un graveur ordinaire. Il
supporte les CD, les CD-R et les CD-RW, ainsi que les DVD, les
DVD+R/RW, les DVD-R/RW et les DVD+R double couche, mais pas les DVD-R
double couche. De plus, la technologie utilisée par Philips exclut les
supports DVD-RAM, aussi bien en lecture qu’en écriture.
Hormis ce léger défaut, le SPD7000BD est un appareil tout à fait
performant. Il se connecte à l’ordinateur à l’aide d’une
interface Serial ATA, ce qui permet de ne monopoliser que faiblement le
processeur. Il existe cependant, une version EIDE de l’appareil si
besoin est. Comme sur la plupart des graveurs Blu-ray disponibles,
l’interface bénéficie d’une mémoire tampon de 8 Mo en mode Blu-ray
(seulement 2 Mo en mode CD et DVD). Elle est complétée par un
dispositif antirupture de flux chargée d’assurer la fiabilité des
opérations d’écriture.
Quels que soient les médias utilisés lors des tests, les vitesses de
gravure sont correctes et fidèles à ce qui est annoncé par le
constructeur. Citons en exemple, la gravure d’un BD-RE de 25 Go.
Celle-ci a nécessité environ 46 minutes pour être menée à bien, soit un
peu moins de 2 minutes par gigaoctet ou encore l’équivalent d’un DVD
en à peine 9 minutes.
Signalons enfin, que pour exploiter au mieux le potentiel de son
appareil, Philips a décidé de le livrer avec la suite
logicielle Nero Suite 6 comprenant Nero Burning Rom, InCD, Nero Vision
Express, Nero Media Player, EasyWrite Reader et Nero Burning Rights.
Cette suite permet de graver de manière simple et rapide, tous types de
fichiers vidéo, audio ou de données, aussi bien sur disques Blu-ray que sur CD
ou DVD. Elle sert également de Player pour la lecture des films et des
musiques.
Comme de coutume, une garantie de douze mois accompagne l’appareil,
qui s’affiche à un prix légèrement sous la barre des mille euros.
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