Apparu en 2003, le phénomène des flashmobs désigne un rassemblement de personnes dans un lieu public qui, alors qu’elles ne se connaissent pas, doivent réaliser des actions précises définies à l’avance. Ce rassemblement, exclusivement organisé par Internet (par le biais des réseaux sociaux entre autres) ou téléphone mobile, n’a au départ aucune utilité, sinon celle d’amuser les participants devant des badauds médusés. Les “ flash-mobbers ” ont en effet pour instruction, à partir d’une heure précise, de coordonner leurs actions, leurs cris, leurs mouvements… puis de se disperser.Il peut s’agir d’une mini-chorégraphie, d’un “ sitting ” ou encore d’un “ freeze ” (tous les participants se figent pendant un laps de temps). Le premier flashmob français s’est déroulé dans le hall du musée du Louvre : une centaine de participants avaient pour instruction de parler au téléphone, d’applaudir subitement, puis de se disperser. Très vite, le principe a été récupéré à des fins publicitaires. Par exemple, par l’opérateur téléphonique britannique T-mobile. Nombre d’activistes, dont Greenpeace, se sont également emparés du phénomène en organisant des manifestations sous forme de flashmobs
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