L’été a été plutôt calme… si l’on s’en tient au secteur informatique, et que l’on oublie les nombreuses restructurations. Alors que l’on croyait bien que la très controversée méga- fusion HP-Compaq serait la dernière du genre avant longtemps, c’est IBM qui nous a surpris en s’offrant le géant Pricewater- houseCoopers. À un prix dérisoire, d’ailleurs, comparé à celui que HP avait proposé il n’y a pas si longtemps… En revanche, sur le front des télécoms, la tempête fait rage. Au-delà des soucis de WorldCom et de KPNQuest, comment les grands opérateurs télécoms vont-ils se sortir du piège qu’ils se sont tendu ? Si leur endettement semblait raisonnable lorsque le ciel était dégagé et la Bourse au plus haut, il est devenu démesuré, au vu de la conjoncture actuelle. On paye là l’optimisme compulsif des débuts de l” ère Internet “. Alors, de deux choses l’une : soit les stratégies de désendettement portent vite leurs fruits, et les opérateurs passeront l’orage sans trop de casse ; soit la catastrophe sera telle que toute l’industrie en supportera les conséquences. Il ne manquerait plus qu’un ou deux scandales financiers pour couronner le tout… Hormis cette incertitude, à quoi faut-il s’attendre cette année ? Peu ou prou, à la même chose que l’an dernier. Pas de technologie révolutionnaire, des consolidations dans nombre de domaines tels le stockage et l’intranet, une lente montée en puissance des services web et des technologies de type peer to peer. Pour le reste, les fournisseurs auront sans doute plus que jamais besoin de vous prouver que leur offre est directement créatrice de valeur pour l’entreprise. Nous nous attacherons d’ailleurs à aborder ce point le plus systématiquement possible.
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