Pourquoi les grands noms du PGI peinent à s’imposer dans la distribution ?
‘ Les distributeurs ne changent pas d’applications en claquant des doigts. Ce genre de décision s’inscrit dans un plan stratégique dont les enjeux dépassent souvent la DSI. Par exemple, la question de
la dépendance vis-à-vis d’un grand éditeur est cruciale. D’autant que leurs offres pudiquement appelées verticales traduisent leur volonté d’hégémonie. ‘Oracle ou SAP n’ont-ils aucune chance ?
‘ Sauf dans le cas d’une refonte des référentiels ?” et encore ?”, je ne vois pas le remplacement des applicatifs existants par un seul progiciel s’imposer rapidement chez les
distributeurs. En revanche, l’acquisition de briques métier ou sectorielles pourrait inciter le secteur à glisser peu à peu vers l’offre de ces deux éditeurs. La cohérence systémique mènerait alors, avec plus ou moins de bonheur, à
l’intégration d’une solution globale. ‘Quelles sont les précautions à prendre ?
‘ Les distributeurs devront être attentifs au respect des attentes fonctionnelles, financières et aux délais ! Par ailleurs, l’offre des éditeurs concurrents, ne disposant pas de la même notoriété mais
souvent plus pointus sur certaines briques métier, constituera un frein à cette politique du tout PGI. ‘
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