Des airs de flasque à whisky, de celles qui sauvent la vie du héros en
arrêtant une balle tirée au cœur. Le boîtier de l’eGo fait tout. Ou tout au
moins l’essentiel. Habillé de rouge cerise ou de gris cendré, avec des extrémités
chromées, il a l’air élégant. Et c’est vrai que ce n’est pas forcément
une chose courante dans le monde des disques durs de poche.
L’eGo 160 Go assure donc côté esthétique. Mais il semble aussi savoir
prendre soin des données qui lui sont confiées. Selon Iomega, il est en
effet doté d’une technologie (en attente de brevet) appelée DropGuard.
Sans être extralucide, au vu du nom, on peut imaginer sans trop de
craintes de se tromper que le but de cette invention est de parquer les
têtes du disque dur en cas de chute. Iomega annonce d’ailleurs que le
disque devrait survivre à des chutes allant jusqu’à 1,25 m.
La praticité n’est pas non plus en reste, le disque est autoalimenté.
Comprendre qu’il suffit de le brancher à un port USB pour qu’il
fonctionne. Pas la peine de traîner avec soi un adaptateur secteur.
Au niveau des logiciels, l’eGo est fourni avec le logiciel Retrospect
HD d’EMC, pour faciliter la sauvegarde, manuelle ou automatisée, des
données.
Tous ces éléments accumulés justifient peut-être le tarif un peu élevé de ce disque de 160 Go : 139 euros.
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