A partir du 15 novembre 2002, une première promotion de juristes suivra en ligne les cours du DESS ” Droit du multimédia et des systèmes d’information ” dispensés par l’université Robert-Schuman de Strasbourg (1).La formule est ouverte aux titulaires d’une maîtrise en droit ou équivalent, en formation initiale ou continue. Elle présente l’avantage de la souplesse. “Le diplôme peut apporter un plus aux salariés sans qu’ils soient obligés de s’arrêter de travailler”, indique Pascal Reynaud, chef du projet.“Nous nous sommes aperçus que les formations reposant sur la seule mise en ligne de polycopiés ne marchaient pas bien, précise-t-il. C’est pourquoi nous avons introduit une partie interactive : nous proposerons sur notre plate-forme Acolad (2) un tutorat à distance, représentant un tiers des heures de cours.” Des chats seront ainsi organisés entre étudiants par groupes de trois ou quatre. Encadrés par des tuteurs, ils participeront aussi à des études de cas du type commentaires d’arrêts.
Les élèves devront se déplacer deux fois
L’université invitera également ses étudiants à se connecter à divers sites en accès libre ou via un extranet ?” certains éditeurs ont signé un partenariat avec l’établissement. “C’est pour nous une nouvelle façon de fonctionner”, relève Pascal Reynaud. Néanmoins, tout ne sera pas en ligne. Les étudiants devront se déplacer deux fois à Strasbourg. Dans un premier temps, pour recevoir une formation préalable de deux jours (initiation à l’environnement virtuel Acolad) et faire connaissance. Ensuite, pour passer leur examen de fin d’année.A noter que le DESS dans cette spécialité existe depuis 1998. Même si les débouchés sont moins immédiats aujourd’hui, les diplômés des premières promotions ont trouvé un emploi de juriste dans des entreprises du secteur des NTIC, dans des grandes sociétés classiques, ou ils ont rejoint un cabinet d’avocats.(1) Elle agit désormais en synergie dans la formation en ligne avec deux autres universités de la ville. L’ensemble forme, depuis 2001, l’Université numérique de Strasbourg. Et ce pour répondre aux campagnes gouvernementales de développement de ” campus numériques français “.
(2) Acolad : Apprentissages collaboratifs à distance.
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