Après toutes ces années passées à mettre en ?”uvre des coupe-feu et autres antivirus, nous abordons le volet organisationnel de la sécurité avec, entre autres, la définition d’une politique de sécurité des systèmes
d’information (PSSI).Eh oui, nous aimons faire les choses à l’envers… Après tout, nous ne sommes pas obligés de manger le dessert après le fromage ! Il faut préciser que, depuis que notre commissaire aux comptes nous a demandé si nous
avions une PSSI et que nous lui avons répondu non, notre PDG s’est personnellement impliqué dans la démarche.Cette étape est capitale, car elle permet non seulement de donner un autre visage à la sécurité, mais aussi aux gens qui la gèrent. Comme si le simple de fait de parler de politique, et plus seulement de technique, rendait les choses
plus crédibles.Plutôt que de pondre un document à la va-vite en s’inspirant de ceux que l’on peut trouver sur Google, nous avons mené un vrai projet d’entreprise. Pour commencer, il fallait trouver ‘ une
petite phrase qui pète ‘ qui résume notre objectif. Notre slogan sera : ‘ Privilégier l’acceptable à l’inapplicable ‘. Nous voulions éviter d’édicter de
grands principes qui, même fondés, seraient trop contraignants et donc inapplicables.Notre étude a débuté par une analyse des risques sur les processus critiques de l’entreprise au travers d’interviews auprès des maîtrises d’ouvrage. Nous avons ensuite décliné des objectifs de sécurité et établi un
plan d’action pour réduire l’écart entre l’existant et ces objectifs.Ce projet s’est déroulé sur neuf mois et nous a permis de franchir un cap, aussi bien en termes de sécurité que de reconnaissance interne. Comme quoi, la politique peut aussi rassembler…* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 17 mai
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