Le 2 novembre dernier, le DoJ (Department of Justice), par l’intermédiaire du juge Colleen Kollar-Kotelly, et Microsoft trouvent un accord amiable à l’issue d’un procès de trois ans et après plus de onze ans d’enquête menée par la FTC à l’encontre de l’éditeur. Termes de l’accord ? En substance, Microsoft devra donner une plus grande latitude aux constructeurs de PC quant à l’intégration de logiciels tiers (OS et navigateurs entre autres), et devra par ailleurs fournir des informations techniques aux éditeurs concurrents.
Microsoft refuse la négociation
Mais ce n’est pas tout à fait terminé. Sur les dix-huit États plaignants, neuf ne l’entendent pas de cette oreille et rejettent de concert cet accord “plein de lacunes, qui ne fait guère que donner le champ libre à Microsoft pour écraser la concurrence”, selon l’Attorney General du Massachusetts, le premier État à dénoncer l’accord, obtenu, toujours selon lui, “sous une énorme pression, sans suffisamment de temps pour étudier les détails”. Prêts à accepter un compromis, les neuf États veulent néanmoins continuer à discuter. Ce qui est hors de question pour Microsoft, pour qui “la négociation est arrivée à son terme”. La suite ? La probabilité est forte que le procès se poursuive avec les neuf États dans le rôle des plaignants et la Californie comme principal bailleur de fonds pour le financer en l’absence du Gouvernement.
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