Membre honorable de la fournée printanière des appareils de Nikon,voici le Coolpix P60. Au contraire des ultracompacts, rectangulairescomme des briques et réguliers comme des trains nippons, il est munid’une poignée. Cela n’en fait pas le meilleur ami des jeans slims, maislui confère une bonne prise en main et le classe dans la catégorie des «amis des piles», c’est-à-dire qu’en haut d’une montagne birmane, loin detoute prise électrique, le P60 se contentera de piles LR06.
Son œil perçant est un zoom optique x5, un 36-180 mm en équivalent24x36. On ne le répètera jamais assez, un grand-angle aurait été lebienvenu, notamment pour réussir les panoramas en haut des montagnesbirmanes. La rétine du P60 est un très sobre 8,1 mégapixels stabilisémécaniquement -technologie VR chez Nikon. Il s’agit d’un dispositifqui compense les mouvements de l’appareil en faisant se déplacer le capteurplutôt que les composants de l’optique, un peu à l’image de ce que faitSony sur ses boîtiers reflex Alpha. Avec ce mécanisme, Nikon annoncedes gains de 2 vitesses, ce qui n’est pas un mal au vu de l’ouvertureassez moyenne du diaphragme de ce P60, à savoir 3,6 à 36mm. Comme tous lesderniers-nés du constructeur japonais, il embarque le processeur Expeed,qui gère la priorité de mise au point sur les visages, la correction deyeux rouges ainsi que les effets de sur et de sous-exposition.
Si vous avez un besoin pressant de filmer -au hasard, un défilé debonzes- le P60 saura vous dépanner puisqu’il dispose du très classique mode vidéo VGA (640 x 480 pixels) à 30 images secondes,ainsi que d’un mode prise de notes vocales, curieusement limité à 20secondes.
Proposé dès mars, il devrait être lancé au prix relativement convenablede 220€. L’histoire ne dit pas s’il sera disponible à Rangoon.
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