Digne successeur du Caplio R5, le R6 reprend le flambeau et respecte la
même vision de ce que doit être un appareil photo compact. Ainsi, on
retrouve le boîtier métallique au design plutôt quelconque, qui a tout
de même subi un légère cure d’amincissement. Pas d’esbroufe donc, mais
de réels atouts pour l’amateur de photo.
Commençons par ceux hérités du R5 : le grand écran lumineux, le capteur
7,2 Mpix, une sensibilité de 1600 ISO et un stabilisateur
mécanique. Une mention spéciale pour l’objectif qui est un des rares à
couvrir un aussi large champ de vision allant du grand-angle (28 mm) au
zoom puissant (200 mm). Un ensemble de fonctions plutôt haut de gamme
qui devrait assurer de bons clichés. Sans oublier la
possibilité quasi omniprésente de prendre la main sur les réglages
automatiques pour personnaliser la prise de vue.
Continuons avec les nouveautés. Comme la plupart des compacts
actuels, le R6 adopte un mode de reconnaissance faciale, qui permet
d’assurer automatiquement la mise au point, le calcul optimal de
l’exposition et lun meilleur rendu des couleurs pour les visages
photographiés. Il intègre par ailleurs 54 Mo de mémoire, ce qui permet
de prendre une trentaine de photos en pleine résolution sans équiper
l’appareil d’une carte. Au passage, l’appareil supporte les cartes SD,
SDHC (haute capacité de stockage) et MMC.
Par ailleurs, le R6 est
équipé d’une ribambelle de fonctions, comme celle qui permet d’effacer
plusieurs photos à la fois ou, au contraire, de « restaurer » une photo
effacée. Plus anecdotique, le R6 offre un mode d’enregistrement en
double des photos, une copie en pleine qualité et l’autre en qualité
réduite pour la mise en ligne ou l’envoi par courriel.
Le Caplio R6 aligne donc des fonctions pertinentes et/ou plus ou moins
rares, donnant de vraies raisons de s’intéresser à ce compact pas si
quelconque. Le R5 était vendu 379 euros, le prix du R6 n’est, lui, pas
encore connu.
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