Simplicité et dépouillement: tel est le credo du Finepix J10, un compact d’entrée de gamme du constructeur nippon Fujifilm. Avec sa façade d’aluminium brossé toute simple, sa coque parfaitement symétrique et ses fonctions limitées, le J10 se destine à un public aux besoins basiques et qui ne court pas après la dernière fonction «de la mort qui tue». Pour preuve, la fiche technique, qui ne donne rien d’autre à voir qu’un appareil convenu, doté du plus répandu des capteurs, un bon vieux CCD de 8 mégapixels – c’est-à-dire tout ce dont on a besoin pour faire des clichés instantanés. Pas de folie non plus du côté du dispositif optique, un zoom x3 couvrant une focale de 38 à 113 mm (en équivalent 35 mm). On aurait bien sûr apprécié un bon 28 mm comme grand-angle, mais comme même des appareils plus chers ont tendance à faire l’impasse sur ce point, on ne peut pas le lui reprocher, vu son prix.
Même constat au rayon de la stabilisation, qui n’est que numérique. Il ne faudra donc pas trop en attendre en cas de mouvement brusque et bien caler le boîtier. Pour ceux qui souhaitent découvrir les joies des photos surexposées et des hurlements qui se font entendre quand on a raté LA photo à ne pas rater, Fuji précise que les réglages manuels sont disponibles, sans doute pour les temps d’exposition et d’ouverture du diaphragme. La vidéo est logée à la même enseigne, avec le désormais très classique mode VGA (640×480 pixels) à 30 images par seconde.
Rien de prometteur, rien d’inquiétant: ce J10 est un appareil équilibré pour une entrée de gamme et qui a pour seul vrai avantage son prix: 149 euros. Mais si la qualité des clichés est au rendez-vous, il se pourrait que ce soit une bonne affaire.
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