Qui dit format compact dit concessions, que cela soit sur la focale, le
zoom, les options, etc. Panasonic a décidé de n’en faire qu’une seule
sur le DMC-TZ5 : le prix. A 400 euros, il se place
clairement dans les compacts les plus chers. Mais du côté de
l’équipement, il est vraiment difficile de le prendre en défaut.
Tout d’abord le grand-angle. Il eut été étonnant que le fer de
lance de la stratégie de Panasonic soit absent. Il est bien présent,
avec un bon 28 mm, en équivalent 24 x 36 sous la forme d’un Leica
Vario-Elmar.
Ensuite, et ce n’est pas rien pour un compact, le zoom
optique x10.
Dans une catégorie abonnée aux zooms x3 ou x4, il se
démarque clairement de la concurrence. A quoi servirait un zoom aussi
puissant s’il n’y avait pas de stabilisation? Le TZ5 bénéficie donc du
Mega O.I.S, la technologie de stabilisation optique du
constructeur japonais.
Du côté du capteur, on a droit à un 9,1 mégapixels. A l’heure où certains compacts affichent jusqu’à 12
millions de ces pixels, il peut paraître étonnant que Panasonic se soit «contenté» de 9 mégapixels. Mais c’est sans doute un choix judicieux :
en se cantonnant déjà à un très bon capteur, on évite d’avoir affaire à
des capteurs qui nécessitent beaucoup plus de lumière et sont donc
moins sensibles. Quant aux modes de capture, on a droit à du 16/9e pour
les panoramas, le mode 3/2 des reflex est le 4/3 qui caractérise les
compacts numériques. Côté vidéo, ça sera 16/9e et 4/3. On a le choix des
armes, en somme. Dur à prendre en défaut l’animal…
En fouillant bien, on pourrait regretter qu’il n’ouvre pas à 2,8 mais à
3,3 en mode grand angle ; cela dit, les technologies entre les reflex
et les compacts étant très différentes, il est difficile de préjuger de
la qualité finale d’un objectif pour compact.
Du côté du design, il ne révolutionnera pas le genre. Sobre dans ses
robes noires ou argentées, il est muni d’une prise avec grip sur la
droite qui, si elle permet une meilleure prise en main, n’est pas
forcément idéale en terme de compacité. Il n’empêche que son aspect
austère devrait plaire aux amateurs d’appareils «sérieux». D’autant
plus que son écran, doté de 460 000 pixels -soit deux fois plus que
les 3 pouces habituels- devrait donner plus de piqué aux images.
Il conviendra de tester la bête pour voir si elle tient ses promesses,
et si Panasonic a réglé ses problèmes de bruit numérique en haute
sensibilité.
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