Les appareils photo numériques de poche sont généralement petits, fins, design, mais généralement un peu chers. En cette période de morosité ambiante, Fujifilm présente le FinePix Z35, qui avance deux arguments: un design sympa aux couleurs «flashy» et un prix plancher, 139 euros.
Doté d’un clapet, l’appareil est proposé en cinq couleurs, dont deux composées: argent et noir, rose et blanc, en sus des versions vert flashy, violet pétant et bleu tapant. Il ne passera pas inaperçu! Les James Bond en herbe sont au courant. Cet effort sur le design, à un prix si réduit, induit que la partie technique n’a pas été prioritaire. Ça se voit rien qu’à l’optique! Difficile de proposer plus standard que le 35-105 mm (éq. 24×36) et la stabilisation optique et la vidéo HD sont passées à la trappe, coûteuses à installer. Même constat pour le capteur EXR, dernier-né de la gamme Fujifilm qui n’équipe, pour l’instant, que les appareils haut de gamme, tel que le F200EXR.
Le moteur du Z35 est donc basique: un capteur de 10 Mpix, une optique standard sans grand-angle et, le plus dommage, un mode vidéo VGA (640×480 pixels). Côté ISO, ça ne monte pas plus haut que 1600, on vous déconseille de dépasser les 400 ISO. Bilan: un appareil joli et pas cher, réservé aux photographes occasionnels qui veulent un compact abordable. Le Z35 profite quand même de quelques raffinements logiciels tels que le mode blog (qui redimensionne les images pour le Web), un système de détection des visages et des retardateurs améliorés.
Disponible dès la fin du mois d’août, le FinePix Z35 n’affiche pas d’autres prétentions que d’être joli et accessible financièrement. Espérons qu’il fasse, en prime, de belles photos quand le soleil brille!
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