Avec l’E1000, BenQ prend place dans la compétition qui se livre sur le marché très concurrentiel de l’appareil photo compact.
Doté d’un design réussi, son capteur d’une résolution de 10 mégapixels est
ici secondé par un zoom optique 3x très classique et une sensibilité,
là encore très standard, de 1600 ISO.
La particularité de ce compact
vient de son grand écran 3 pouces,
dont la résolution de 230 000 pixels devrait assurer un rendu de
qualité. En revanche, le constructeur met en avant un « magnifique »
effet miroir. Si l’écran de l’appareil a subi le même type de
traitement que celui des ordinateurs portables actuels, c’est plutôt inquiétant dans la mesure où
cet effet risque de rendre difficile la lisibilité en conditions de
forte lumière. Et
comme aucun viseur optique n’est prévu, il n’y a plus qu’à prier pour
que l’écran reste utilisable en plein soleil.
Lors de vos prises de vue, vous aurez accès à pas moins de 24 modes
scène, qui devraient aisément couvrir la plupart des conditions
d’exposition que vous rencontrerez. Pour les utilisateurs initiés, un
mode manuel est disponible. En plus du classique format 4/3, vous
pourrez prendre vos clichés en 16/9, pour une visualisation optimisée
sur un téléviseur haute définition, ou en 3/2, pour des tirages 10 x 15
sans avoir besoin de recadrer les images.
Les désormais omniprésentes
fonctions de détection des visages et de réduction des yeux rouges sont
également prévues. Enfin, le stabilisateur numérique, répondant au doux
nom de « anti-shake », s’occupera tant bien que mal de compenser un
éventuel tremblement de la main au moment de la prise de vue.
Les 6 petits Mo de mémoire interne sont franchement dérisoires. Vous
devrez investir dans une carte mémoire au format SD. D’un poids de 135 grammes (sans carte ni batterie), l’E1000
bénéficie d’une garantie de deux ans et sera disponible en octobre ou
novembre prochain au prix public conseillé de 199 euros.
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