Si les reflex sont pour vous des vaisseaux spatiaux, si les bridges et
compacts ont trop de boutons et si vous ne mettez pas toutes
vos économies dans votre appareil photo, Pentax a pensé à vous avec son
nouvel Optio E50.
Disponible dans le courant du mois de mars en deux couleurs (noir et
argent), l’entrée de gamme du constructeur japonais est annoncée à 129
€, ce qui en fait un des appareils les moins chers du marché chez les «grandes»
marques.
A ce prix-là, on oublie la stabilisation optique et les options en tout
genre : l’E50 est équipé du strict minimum. Déjà en terme de boutons :
le novice ne sera pas perdu avec moins d’une dizaine d’entre eux sur le
dos de l’appareil. Cela devrait faciliter la prise en main et rassurer
les plus réfractaires. D’autant qu’au niveau des options, à part une
sensibilité réglable à la main, c’est du tout automatique. Sur un
compact standard on pourrait le regretter, sur de l’entrée de gamme
pour débutant c’est cohérent.
Le capteur est un très convenable 8
mégapixels, suffisant pour des agrandissements conventionnels. Ce
dernier est appuyé par une optique 37,5-110 mm, ce qui donne un zoom
x3 ; pas de vrai grand-angle, c’est un peu dommage. Espérons que
l’optique sera assez lumineuse pour alimenter correctement le capteur.
L’écran est, lui, assez grand mais là aussi, par souci d’économie, sa
résolution est limitée à 110000 pixels, largement en-dessous des
appareils de moyenne de gamme.
Malgré les nombreuses limites que les puristes pourraient lui imputer,
ce Pentax semble être un bon modèle pour une utilisation occasionnelle.
Si la qualité des clichés est satisfaisante.
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