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Un compact bijou sans histoire mais pas sans attrait

En bon compact de milieu de gamme, le FS20 innove peu mais intelligemment et il assure l’essentiel. Rien à redire.

Le génie de l’innovation a évité le surmenage avec le FS20. Pourautant, ce digne premier venu d’une série de milieu de gamme, créée poursimplifier la compréhension du positionnement de Panasonic sur lemarché des compacts, n’est pas sans atout. Il embarque ainsi toutes lestechnologies maison apparues avec la génération de compacts précédente.

Evoquons rapidement le stabilisateur, très performant, appelé Mega OIS,ou encore le système de détection de visage, qui assure un meilleuréclairage des détails. On citera également le système d’autofocusrapide (Quick AF) qui fait en sorte que l’appareil fasse la mise aupoint même quand le déclencheur n’est pas pressé à mi-course. Mêmechose pour les options de sélection automatique (donc qualifiées intelligentes) de l’ISO et des modes Scènes. Le mode IA, introduitl’année dernière pour utilisation totalement automatisée des compactsPanasonic, est donc bien épaulé.

Le FS20 est par ailleurs équipé du nouveau processeur d’image dePanasonic : le Venus Engine IV. Ce dernier est censé garantir une plusgrande réactivité, une meilleure gestion des ISO élevées, une meilleureréduction du bruit et une stabilisation plus efficace.

Ajoutez à cette déferlante de technologies qui ont pour partie faitleur preuve, un écran plutôt large, un capteur de 10,1 mégapixels et uneoptique honnête (4x en optique et 4x en numérique) et vous aboutissez àun compact qu’on est relativement impatient de prendre en main. Nouspourrons alors savoir si son prix un peu élevé est effectivementjustifié.

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Pierre FONTAINE