Il est des gens qui veulent un compact pour régler les menus à la main, faire des vidéos pour les partager avec leurs amis, etc. Et qui sont prêt à y mettre le prix. Et puis il y a ceux qui veulent un appareil pas cher, pour qui «réglage» est un gros mot et vidéo un concept abstrait. Pour ces gens-là, Sony a sorti son Cybershot DSC-S750.
Construit autour d’un capteur 7,4 mégapixels, ce petit compact à la robe métallique -métal uniquement en façade, le reste est en plastique- est un digne héritier des compacts de la marque quant à la disposition des boutons et au regard de son design, sobre.
Les caractéristiques techniques sont plus que convenables pour un appareil à 150 euros : pas de valeur ISO délirante -de 100 à 1250, ce dernier mode étant sans doute à éviter-, détection des visages et un minimum d’options. Les plus aventureux pourront bien choisir une balance des blancs ou encore utiliser l’un des dix modes scènes, mais la philosophie du produit est résolument tournée vers le «clic-clac, c’est dans la boîte».
La faiblesse de l’engin tient essentiellement dans ses capacités vidéo, limitées à un pauvre 320×240 pixels en 30 images/seconde, soit la résolution d’un appareil sorti il y a cinq ans. De même que la résolution de l’écran de 2,5 pouces (6,2 cm), généralement de 230 000 pixels, n’est ici que de 153 000 pixels.
Il a fallu rogner sur quelques éléments pour descendre en prix, c’est une évidence. Il n’empêche que si la réactivité est bonne et que si la qualité des clichés est satisfaisante, le S750 pourrait bien intéresser les photographes occasionnels. Surtout à un tel prix.
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