Hautes sensibilités…
Rappelons rapidement ce qu’apporte ce capteur EXR: il a été conçu pour offrir des corrections de plage dynamique et de hautes performances en basse lumière. Décrypté, ce jargon signifie que, outre un mode de shoot «normal», l’appareil gère les sous et surexpositions automatiquement et peut monter dans de hautes sensibilités ISO sans (trop) sacrifier la qualité de l’image, mais au prix de la moitié de sa résolution (ici, on passe de 10 à 5 Mpix). Dans les faits, son ancêtre le F200EXR a prouvé que la technologie n’était pas que du blabla et apportait un vrai plus.
L’appareil peut donc monter à 12800 ISO – il vaut mieux tabler sur 1600-3200 ISO au maximum pour de bons résultats – et dispose d’une optique 27-270 mm (en équivalent 24 x 36), soit un bon grand-angle et un zoom performant.
Fidèle à sa politique, Fujifilm intègre bien sûr les émulations de rendus pellicule: l’appareil simule les (jadis) très célèbres films de la marque nipponne afin de donner des images ayant un aspect «comme autrefois». Trois films sont ainsi gérés (Velvia, Provia et Astia), auxquels s’ajoutent un mode sépia et un mode noir et blanc.
… mais basse définition en vidéo
L’appareil est donc alléchant mais il souffre, encore plus que son pendant bridge, de l’absence de vidéo HD. Dans son segment – le très grand public qui cherche un compact à bon zoom –, le F70EXR est l’un des rares à ne proposer que du simple VGA (640 x 480 pixels), et cela pourrait être un sacré handicap en rayon.
Il va donc falloir que Fujifilm arrive à prouver sur le terrain que son capteur EXR peut faire toute la différence. Et, après le test du F200EXR, on croise les doigts pour que l’ergonomie connaisse quelques améliorations.
L’appareil sera disponible à la mi-septembre, à 279 euros.
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