“Je ne suis pas polytechnicien ; je suis un commercial modeste qui milite pour la démocratisation de l’usage des mobiles.”S’il y avait un prix du manager de l’année dans l’univers des télécoms, Didier Quillot, directeur général d’Orange France, le remporterait sans doute. Celui qui a piloté le développement d’Itinéris (près de 50 % de parts de marché français) depuis fin 1997, jusqu’à ce qu’il devienne Orange en juin 2001, a toujours gardé les pieds sur terre. Seule fausse note, l’échec du WAP, même si Didier Quillot n’est pas le seul à s’être fourvoyé dans l’aventure. Pour le reste, le parcours est à la hauteur des qualités qu’on lui prête : bien organisé, enthousiaste et, surtout, assez roué en termes de marketing.Diplômé de l’Institut d’administration des entreprises (IAE), ancien du groupe Thomson et de Tonna Électronique, Didier Quillot a su imposer sa vision d’homme de terrain au sein de France Télécom. À telle enseigne que certains militent discrètement en sa faveur au cas où le poste de patron de Wanadoo viendrait à être vacant…
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