Il y avait eu un CD-Rom conçu par des médecins français et vendu en pharmacie. Puis le site
Stobacco.fr grâce auquel les fumeurs essaient d’arrêter de fumer avec l’aide de leurs amis. La DS devient le dernier recours
high-tech des accros à la nicotine.Après ‘ Mon coach personnel : je garde la ligne ‘, Ubisoft annonce en effet la réalisation de ‘ Mon coach personnel : j’arrête de fumer ‘. Encore en développement, le
titre prévu pour novembre 2008, s’appuie sur les préceptes de la méthode Easyway d’Allen Carr. ‘ La plupart des méthodes se concentrent sur les raisons pour lesquelles il ne faut pas fumer. Les fumeurs les
connaissent déjà ‘, explique Robin Hayley, directeur de la société anglaise qui gère l’empire Easyway et conseiller technique d’Ubisoft.
Combattre les idées reçues
‘ Notre méthode consiste à démystifier les illusions que les fumeurs se font sur la cigarette ‘, ajoute cet homme qui a lui-même arrêté de fumer grâce à cette méthode, qui a vendu plus de
huit millions de livres dans le monde et dont les séminaires se tiennent dans une quarantaine de pays.Exemple d’une illusion chère aux fumeurs, la cigarette réduit le stress. Pas du tout, affirme la méthode Easyway. En réalité, chaque nouvelle cigarette soulage l’état de besoin créé par la dernière cigarette, ce qui donne
l’illusion d’être moins stressé.Après avoir dénoncé ce cercle vicieux en quelques écrans d’explications, ‘ J’arrête de fumer ‘ propose un jeu tout bête. Le joueur se trouve dans une cave qui se remplit inexorablement
d’eau alors qu’il tente vainement de l’écoper par des fenêtres qui s’ouvrent et se ferment.Autre illusion dont se bercent les fumeurs, la cigarette leur permet de rencontrer des gens. Un mini-jeu dans lequel le fumeur utilise son stylet pour rester avec ses amis cherche à montrer que la pause cigarette à l’extérieur du
bureau, des lieux publics, ne font qu’interrompre des moments de convivialité.En fonction du nombre de cigarettes déclarées dans son profil, un autre jeu aide le fumeur à visualiser ce qu’il pourrait s’offrir avec l’argent économisé s’il arrêtait. D’un côté de la balance,
l’argent dépensé en un an. De l’autre, le joueur doit reconstituer l’image d’un objet (correspondant au montant économisé) à travers une sorte de puzzle mobile.Les messages sont clairs, les jeux et le graphisme très simples. Tout le succès de l’entreprise repose évidemment sur la volonté du fumeur. Mais pour une trentaine d’euros, le jeu en faut sûrement la chandelle.
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