Nouveau venu dans la famille des caméscopes de poing estampillés Xacti
Digital Movie, le CG65, très compact, a la particularité de délaisser
le Mpeg-2 pour le Mpeg-4 AVC (autrement dit le H.264) comme codec de
compression vidéo.
Selon Sanyo, le résultat se montre intéressant
puisque ce choix permet un gain de qualité et d’espace occupé. Par
exemple, un fichier utilisant ce nouveau format utilisera moitié moins
de place sur une carte SD ou SDHC qu’un fichier Mpeg-2, et ce pour une
qualité « équivalente ». Le fabricant annonce qu’une
carte SDHC de 4 Go peut contenir jusqu’à 4 heures de vidéos. Une bonne
nouvelle, même s’il faudra recharger l’appareil toutes les 70
minutes, autonomie en mode enregistrement.
Côté capteur, Sanyo mise sur un CCD à 6 Mpix doté d’une sensibilité
apparemment très élevée puisqu’elle atteint 7200 ISO, aussi bien en
mode vidéo que photo. On peut rester perplexes quant au
bruit obtenu avec un tel réglage, mais seule une prise en main nous en
dira plus. Toujours pour la vidéo et la photo, le Xacti CG65 est équipé
d’un stabilisateur numérique et d’un capteur gyroscopique afin de
minimiser les effets de tremblement ou de tressautement de l’image.
Une bonne chose vu la légèreté de l’ensemble : à peine 170 grammes.
La liste des fonctions est encore longue, mais, sans condamner ce
produit avant de l’avoir eu entre les mains, restons prudents. Avec cette gamme de produits, Sanyo semble hésiter entre proposer
un appareil photo numérique et un caméscope, proposant généralement un
produit quelque peu bâtard qui déçoit d’autant plus que son prix est
souvent élevé. Disponible dès le mois d’avril, le CG65 est vendu 499 euros.
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