Jamais deux sans trois, dit un vieux dicton, Olympus pousse le
bouchon un peu plus loin avec ce «Jamais 18 sans 20», en faisant
référence au zoom du nouveau SP-565 UZ, le petit bridge de la marque
nippone qui succède au SP-550 UZ. C’est donc un bon gros zoom x20 qui équipe ce boîtier ultracompact –à
peine 8 cm de profondeur. A cette forte puissance de grandissement,
Olympus n’a cependant pas sacrifié le grand-angle vu que l’on part d’un
bon 26 mm (en équivalent 24×36), soit un 26-520 mm: la plage focale
est donc plus que importante.
Olympus oblige, la stabilisation de l’ensemble n’est pas optique (la
technologie qui offre les meilleurs résultats), mais mécanique –par le
capteur– et numérique, par une montée en ISO. Lesquels vont de 64 à
3200 en mode normal. Le fabricant annonce aussi un mode 6400 ISO (c’est à la mode) mais se limite à 3 Mpix pour ce mode-là. Ce qui
est un brin dommage vu que le 10 mégapixels qu’embarque ce SP-565 UZ est
tout à fait confortable.
Tout nouveau tout chaud, il gère le RAW et cela fera plaisir aux
photographes souhaitant passer par la case développement numérique,
insatisfaits (à juste titre) de la marge de manœuvre offerte par le
format Jpeg, moins riche et très destructeur. Les aficionados du mode rafale qui sauteraient de joie quant aux 16,5
images par seconde affichées se raviseront quand il verront que la
résolution passe, comme pour le mode 6400 ISO, à 3 Mpix, le plein-format ne «shootant» qu’en 1,2 image/seconde. Un mode intermédiaire, à la
résolution non spécifiée, semble offrir un compromis à 7 images. Nous
verrons cela lors du test.
Equipé des raffinements technologiques désormais de série sur nombre
d’appareils récents –nombreux modes scène, détection des visages (ici
jusqu’à 16), etc.–, ce petit bridge gère également la création de
panoramas lors de la prise de vue. Option sympathique s’il en est, à un
détail près, cette option ne fonctionne qu’avec les cartes xD
d’Olympus! Reliquat d’un temps où la mémoire coûtait cher et où
l’implémentation de fonctions au sein de la carte pouvait, à la rigueur
se justifier, cette disposition, discriminante pour les fabricants de
cartes xD compatibles n’a, de nos jours, plus aucune raison d’être et
se révèle clairement abusive. D’autant que cela gâche un peu le
petit pas d’ouverture d’Olympus en direction du format SD, ce
boîtier gérant aussi les cartes Micro SD.
Successeur du SP-550 UZ, ce SP-565 UZ a la bonne idée de voir le jour
sous l’ère de la baisse du pouvoir d’achat et de se voir proposer à un
prix plus clément, 399 euros au lieu des 499 euros de son ancêtre.
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