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Un bouclier en béton armé

Norton Internet Security 2011 redore le blason de la marque, qui souffre d’une mauvaise image! Oubliés les antivirus hyperlents, peu efficaces, impossibles à désinstaller. Ces défauts…

Norton Internet Security 2011 redore le blason de la marque, qui souffre d’une mauvaise image! Oubliés les antivirus hyperlents, peu efficaces, impossibles à désinstaller. Ces défauts appartiennent au passé. Le “ reset ” effectué par Symantec en 2009 aboutit à une version 2011 très convaincante. La suite est désormais simple d’emploi et solide. Légère en mémoire, elle se montre rapide à tous les niveaux, sauf au démarrage, qu’elle rallonge d’une dizaine de secondes mais sans tricher, offrant ainsi une protection totale dès les premières secondes de vie du système. L’interface associe les artifices visuels ? pour une ergonomie plus agréable pour les néophytes ? aux paramétrages avancés dont raffolent les utilisateurs chevronnés. Par ailleurs, celle-ci regroupe désormais les services Online de Norton (Online Backup, Safe Web, Norton Family Online). Mais cette édition 2011 se démarque surtout par l’efficacité des boucliers défensifs. Les sessions de navigation Web sont aussi bien protégées au niveau des recherches ? les occurrences risquées sont clairement mises en évidence ? que des URL explorées au fil des clics. Durant nos tests, NIS 2011 a ainsi bloqué l’accès à tous les sites véhiculant un danger direct. Il en va de même des logiciels et codes malveillants. Tous ont été interceptés, soit au niveau des défenses par réputation, soit au niveau des défenses comportementales lors de l’exécution des codes inconnus. Quels que soient les outils de téléchargement utilisés, les défenses par réputation (de dangerosité) fonctionnent grâce à un scan novateur. Les défenses comportementales s’appuient, quant à elles, sur un sonar enfin convaincant. Il en va de même du pare-feu.Intelligent et silencieux, il repousse de façon efficace les tentatives d’intrusion. En revanche, les défenses Web restent trop liées à IE et Firefox et négligent les autres navigateurs. Les capacités de nettoyage des machines infectées et leur réparation sont insuffisantes et passent par des outils extérieurs mais gratuits, comme Norton Power Eraser. Et l’antispam affiche des scores en légère régression. Toutefois, ces défauts ne ternissent pas la bonne impression que laisse Norton 2011 après quelques jours d’utilisation. Mais cette suite résistera-t-elle aux attaques des cybercriminels sur le long terme?

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Loïc Duval