Ce nouvel ultraportable Toshiba ne manque pas de charme. Son châssis, en alliage de magnésium, bénéficie d’une bonne finition. Son capot rouge carmin tranche avec les teintes noires courantes et ne laisse pas de traces de doigts. La machine est légère (1,45 kg) et étrangement épaisse (2,7 cm). Une fois le capot ouvert, on retrouve la couleur noire, plus conventionnelle. Le clavier, non rétroéclairé, s’avère agréable à utiliser et le pavé tactile bien dimensionné. Le Satellite R830-16K séduit aussi par son autonomie, qui atteint 5 h 45 min en lecture vidéo. En revanche, son écran ne brille pas par ses performances. Avec sa diagonale de 13,3 pouces (33,8 cm), il affiche une résolution ? très classique ? de 1 366 points par 768. Lors de nos tests, sa luminosité a été mesurée à 229 cd/m2 (moyenne sur cinq points), ce qui est juste inférieur à la moyenne. Plus décevant, son taux de contraste mesuré de 421:1 se révèle nettement insuffisant, car les écrans des meilleurs ultraportables peuvent avoir un contraste de plus de 1000:1 (la moyenne se situant à 750:1). Au final, si la dalle n’est pas en mesure de sublimer les couleurs des films et des photos, elle pourra convenir pour une utilisation purement bureautique et Internet. Pour le reste, le Satellite offre une bonne base matérielle, incluant même un gros disque dur (640 Go). Original : la webcam est mise à contribution pour déverrouiller la machine, grâce à un logiciel de reconnaissance faciale. Alors souriez, car à 799 euros, ce modèle est plutôt une bonne affaire.
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